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vendredi 26 octobre 2012

Zaza Fournier-Rêve américain

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Les Français râleurs !


       LES FRANÇAIS RÉÉLUS 
«PIRES TOURISTES AU MONDE»

Radin, râleur et impoli, le voyageur tricolore n’a pas la cote à l'étranger.
08 JUILLET 2009, EMILIE BUONO/RELAXNEWS

Pour la troisième année consécutive, les Français conservent leur titre. Pas de quoi pavoiser pour autant, puisqu’ils ont une fois de plus été désignés «pires touristes au monde» par une étude internationale réalisée par TNS Infratest pour Expedia auprès des hôteliers.

Principaux défauts ? Les Français sont râleurs, pingres et impolis. Et comme si cela ne suffisait pas, toujours selon cette étude, ils ne font aucun effort pour parler les langues étrangères. Les professionnels interrogés dans le cadre de l'étude soulèvent les difficultés pour les touristes français à s'exprimer en anglais et leur habitude à insérer ici et là des mots en français dans l'espoir de se faire comprendre. Les Français n’auraient pas non plus l’habitude de laisser des pourboires mais n’hésiteraient pas à se plaindre pour un oui ou pour un non. Et pour apporter une dernière touche au portrait de ce détestable touriste, les hôteliers interrogés affirment que «la courtoisie à la française a vécu, et que les Français n’ont plus aucun savoir-vivre»… Maigre consolation, les touristes français se classent en tête du palmarès en ce qui concerne la discrétion.

Les Japonais, les Anglais et les Canadiens constituent en revanche le top 3 des touristes les plus agréables. Les voyageurs du pays du Soleil Levant restent, pour la troisième année consécutive, à la première place. Un seul bémol, ils arrivent avant-derniers pour la maîtrise de la langue du pays d’accueil.

Les Anglais sont très appréciés pour leur générosité : ils passent de la 30ème à la 2ème place entre 2008 et 2009. Quant aux Canadiens, félicités pour leur politesse, leur hygiène et leur calme, ils prennent la place des Allemands dans le classement.

Par ailleurs, l’étude révèle que les touristes sud-européens sont les plus mal vus par les professionnels, après les Français arrivent les Espagnols et les Grecs.




Cette étude a été menée par l'institut TNS Infratest du 10 au 23 juin 2009 pour Expedia International auprès de 40.000 hôteliers qui devaient s'exprimer sur neuf critères comme la politesse, la propreté, la discrétion ou encore l'élégance.


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mercredi 10 octobre 2012

Stupeurs et tremblements, Amélie Nothomb


Stupeur et Tremblements est le neuvième roman d’Amélie Nothomb, publié en 1999. Il fut récompensé par le Grand Prix du roman de l’Académie française.
Amélie, originaire de Belgique qui a vécu sa petite enfance au Japon, a toujours admiré le raffinement et l’art de vivre du pays. À l’âge adulte, elle y retourne pour un contrat d’interprète au sein de la prestigieuse compagnie Yumimoto, afin d’y travailler et d’y vivre comme une vraie Japonaise.
La jeune femme se heurte à un système rigide auquel elle a du mal à s’adapter et enchaîne gaffe sur gaffe. Sous les ordres de la belle Mademoiselle Fubuki Mori, elle-même sous les ordres de Monsieur Saito qui lui est sous les ordres de Monsieur Omochi aux ordres de Monsieur Haneda, la jeune « Amélie-san » est aux ordres de tout le monde.
C’est l’histoire d’une déchéance cruelle et injuste : elle descend les échelons de la hiérarchie de la société jusqu’au poste de « dame pipi ». Elle refuse néanmoins de démissionner pour garder son honneur (notion fondamentale de la culture japonaise).
Ce roman expose le système japonais du monde du travail, qui consiste à réclamer la perfection des employés, mais également à mettre à l’écart et frapper d’ostracisme, sans toutefois les licencier, les éléments déviants. Un exemple (sans la maltraitance subie par Amélie) est le madogiwa « coin de fenêtre », employé plus tout jeune jugé inutile qu’on affecte à un bureau isolé, idéalement près d’une fenêtre, et à qui on ne confie plus aucune tâche jusqu’à ce qu’il démissionne ou prenne sa retraite. Proche finalement peut-être du « placard » français.
C’est sur le rapport rendu difficile par la profonde différence de mentalité entre Occidentaux et Japonais que l’auteur travaille. Beaucoup reprochent à l’auteur d’avoir dressé là un tableau sans complaisance du Japon et des Japonais, oubliant au passage que ce qui est dépeint dans cet ouvrage n’est qu’un cas particulier et fantasmé.
Le livre a fait l’objet d’une adaptation filmique par Alain Corneau : Stupeur et Tremblements dans laquelle le personnage d’Amélie Nothomb est joué par la comédienne Sylvie Testud et aussi d’une adaptation au théâtre. 



mardi 9 octobre 2012