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lundi 17 décembre 2012

L'infirmière fainéante !

Une femme est condamnée à deux ans de prison pour n'avoir travaillé que 6 jours en 9 ans.

Publié dans  Gentside le 17 décembre 2012 par Maxime Lambert
 Dans le centre de l'Italie, une femme vient d'écoper de deux ans de prison et d'une amende de 25.000 euros pour n'avoir travaillé que 6 jours sur ces 9 dernières années. En effet, l'infirmière a usé de faux certificats et de fausses attestations pour justifier son absence prolongée.

Dans la ville universitaire de Bologne, dans le centre de l'Italie, une femme vient d'écoper de deux ans de réclusion ferme pour n'avoir travaillé que six jours... en neuf ans, soit six jours sur 3285. Et oui, l'infirmière de formation est parvenue, on ne sait trop comment, à se jouer de l'hôpital de Sant'Orsola où elle était supposée passer ses journées à travailler et non à chercher un moyen d'esquiver ses collègues. Ainsi, la Bolognaise est parvenue à cuisiner tout le monde grâce à de faux certificats de maladie et de grossesse pour justifier ses absences prolongées, rapportent plusieurs médias italiens.
L'usurpatrice, Silvia Parti, écope également de 25.000 euros d'amende destinés à dédommager son employeur, l'hôpital de Sant'Orsola, rapporte l'édition locale du quotidien La Repubblica et relayé par l'agence belge d'information, Belga.
Tel est pris qui croyait prendre
Toujours selon les journalistes italiens, la jeune femme se serait fait aider par un collègue de travail d'un autre hôpital, pour obtenir ses faux certificats. En effet, un gynécologue serait également surveillé de près par l'enquête qui a été ouverte à ce sujet. Le médecin aurait notamment fourni à sa patiente, deux attestations de grossesses prétendument à risque de complication, sauf qu'après enquête, il s'avère que l'infirmière n'aurait selon toutes vraisemblances jamais été enceinte.
La dépêche précise également que ces deux années de prison et les 25.000 euros d’amende ne concernent en fait que le volet des fausses grossesses. La peine pour les faux certificats de maladie n’ayant pas encore été jugés, le sort de Silvia Parti n’est pas encore totalement fixé. Ironie du sort, la femme, dont c'est la première condamnation, devrait purger sa peine sous le régime de l'assignation à résidence.

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