Dans La Reine des éléphants, le personnage principal, la vedette, est un éléphant. Mais un éléphant un peu particulier puisqu'il ne lui manque pratiquement que la parole. Sinon, il est intelligent, débrouillard, affectueux envers ses maîtres, rancunier envers ses ennemis, détective à ses heures et héros malgré lui. Disons qu'il se situe entre Kala-nag, l'éléphant mis en scène par Rudyard Kipling dans Le Livre de la Jungle et Poo Lorn l'éléphant de Reginald Campbell, deux livres qui ont fait les délices de notre enfance.
Gustave Le Rouge nous offre donc un roman teinté d'exotisme oriental et animalier, deux genres qui feront les beaux jours de bon nombre d'auteurs de la littérature populaire.
Vers 1900, le colonel John commandant la garnison de Bénarès en Inde, a éduqué l'éléphant Bakaloo. C'est le fidèle compagnon de sa fille Emmy, 18 ans. Un jour, il dénonce son soigneur Lyoni qui revend une partie de sa ration de riz. Lyoni est renvoyé. Plus tard, l'éléphant sauve Montbrichard, un scientifique français. Celui-ci avait été abandonné par son guide, dépouillé de ses papiers en plein milieu de la rue.
Conspiration, vengeance et aventure en font un roman agréable à lire.
Si vous voulez lire ce roman, cliquez ici.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire