La vie devant soi de Emile Ajar
La Vie devant soi est un romand'Emile Ajar (Romain Gary) publié le 14 septembre 1975 au Mercure de France et ayant obtenu le prix Goncourt ma même année.
L'histoire se passe à Belleville, au sixième sans ascenseur, chez madame Rosa, une vieille Juive qui a connu Auschwitz, et qui autrefois, il y a bien longtemps, se prostituait rue Blondel. Elle a ouvert une crèche clandestine où les dames qui se prostituent, abandonnent plus ou moins leurs rejetons de toutes les couleurs.
Momo, dix ans ou alentour, raconte sa vie chez Madame Rosa et son amour pour la seule maman qui lui reste, cette ancienne respectueuse, grosse, virile, laide, sans cheveux, et qu'il aime de tout son cœur - presque autant que son "parapluie Arthur ", une poupée qu'il s'est fabriquée avec un vieux parapluie ; il n'a pas de père et chez Madame Rosa, les autres gosses s'appellent Moïse ou Banania. Lorsque Madame Rosa meurt, il lui peint le visage au Ripolin, l'arrose des parfums qu'il a volés et se couche près d'elle pour mourir aussi.
Dans la Vie devant soi c'est toute une vision distanciée de l'existence qui s'affiche, usant de cette légitime défense qu'est l'humour contre toutes les formes d'adversité, et principalement contre cette inhumaine situation qu'est la condition humaine " qui nous fut imposée de l'extérieur ".
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